Domaine de la Touraize

HISTORIQUE

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HISTOIRE


Nous sommes vignerons depuis 8 générations.

Sur l’acte de décès de mon aïeul né en 1704, nous pouvons lire « Etienne Morin, vigneron de profession ». Auguste Morin, mon arrière grand-père en 1880 cultive 6 ha de vignes. Mon grand-père, Marius, lui succède. En 1912 il quitte l’exploitation pour effectuer son service militaire de 2 ans puis est appelé sous les drapeaux en 1914 pour la première guerre mondiale. 7 ans d’absence….,à son retour, malgré le travail de sa femme et de sa soeur, les vignes sont à l’abandon, et son moral est très marqué par la guerre. Marius et sa famille vivent très modestement sur le domaine jusqu’en 1922. A cette date il décide d’arrêter la vinification et adhère à la coopérative vinicole d’Arbois. Au fil des années, Marius mon grand-père vend une grande partie de ses vignes et déconseille à son fils le métier de vigneron. Pour autant en 1950, mon père, Michel décide de reprendre le domaine….ou ce qu’il en reste. Il adhère à son tour à la coopérative et cultive jusqu’à 5 ha de vigne. Sa femme Monique le soutient dans son projet par son activité salariée extérieure. Durant toute sa carrière elle réserve la plupart de ses congés à l’organisation des vendanges. En 1985 je rejoins mon père et comme lui, je deviens coopérateur et débute avec 30 ares de vigne. Je développe l’exploitation pour arriver à 15 ha . En 2009 je décide de quitter la coopérative pour reprendre en main le destin de mes raisins, de la vigne à la bouteille. Je vends 3 ha de vigne pour financer une partie de mon projet, dont en 2011 la construction d’une cuverie, en 2014 un chai et au printemps 2015 un espace dégustation. En 2016, mon épouse Héléana, quitte son métier d’infirmière pour rejoindre le domaine.

LE NOM DU DOMAINE


La TOURAIZE

C'est le nom d'un lieu-dit appartenant à ma famille déjà en 1704. Ce fut la dernière vigne que mon grand-père posséda et avec laquelle mon père commença son métier de vigneron.

Pourquoi un logo en forme d'ammonite ?

Depuis mon enfance, quand mon père labourait une parcelle, je suivais le tracteur pour ramasser les « beaux cailloux » (des ammonites) que la charrue remontait en surface. C’était pour moi comme une chasse aux trésors, comme un cadeau de la terre. Quand j’ai créé le domaine, j’ai cherché un symbole : l’empreinte de l'ammonite s'est imposée comme une évidence.